Les journalistes de mode qui ont redige des  articles en redactionnel sur les creations de Constance Le Gonidec

CONSTANCE LE GONIDEC a bénéficié de publications en "rédactionnel", grâce à l'intérêt que son travail a suscité auprès des médias spécialisés dans la mode et le mariage. Ce sont les journalistes qui ont choisi de parler des créations de Constance et de publier ses modèles. Les publications de presse rédactionnelles sont une véritable reconnaissance. Bon nombre de talents passent à côté d'une valorisation médiatique et les revues de presse ne suffisent pas à donner l'étendue d'un cursus professionnel. Quoiqu'il en soit, c'est toujours un plaisir non dissimulé que de voir son travail apprécié et reconnu. Que soient remerciés ces journalistes sensibles à la beauté et qui la diffusent.

Les journalistes qui ont choisi de parler de Constance Le Gonidec

FEMINA, nov. 2011 spécial mariées

CONSTANCE LE GONIDEC, A PLATE COUTURE

 

Elle voulait être illustratrice, donner corps aux mots à grands coups de fusain, de pinceaux et de gouache. En devenant créatrice de robes de mariées à façon, Constance Le Gonidec n'a pas eu à choisir entre le fond et la forme puisqu'elle fait tout, des croquis aux ultimes surpiqures. Depuis un an, l'artisanne de la haute couture a quitté le centre ville de Lille pour lui préférer le calme d'une Flandre chère à Bruegel. "j'ai toujours eu un faible pour le pleinairisme. ce courant pictural venu du nord de l'Europe. Félicien Rops, Thèodor Baron...Et puis il y a Vermeer, Monet et tous les impressionistes", raconte-elle.

 

Self-made women

 

Rencontrer Constance le Gonidec, c'est aussi parler de musique (Ravi Shankar, Thelonius Monk, Bach), de chaises Knoll seventies, de son goût immodéré pour la cuisine, et surtout de vêtements, "notre seconde peau".

"Je me suis laissée porter par les événements. A posteriori, je ne sais pas si je suis venue à la mode ou l'inverse. Je suis convaincue que dans ce métier, seules comptent les rencontres et les expériences." Le régime biscottes, Constance Le Gonidec l'a bien connu. Au milieu des années 80, trouver un boulot dans la mode n'est guère aisé. la création textile de luxe coûte fort chèr, les enseignes se méfient de ces créateurs marginaux. Constance le sait, Constance prend les devants. Trois mois d'ESMOD par-ci, une formation de coupe à plat par-là, un passage obligé par la case maîtrise de logiciels informatiques. Dans les années 90, la jeune couturière devient free-lance pour diverses boutiques (Craft, Filippini, Togonal) côtoie le Sentier parisien et se fait remarquer par le coiffeur Jean Louis Cacheux. Avant son premier défilé à elle, en 1993. "quarantes modèles 100% femmes. Je suis revenue  à l'essence à l'essence du métier : la création, la prise de cotes, la couture, Le fil et l'aiguille", poursuit-elle.

Depuis vingt ans, Constance Le Gonidec garde le cap en mettant la barre de l'exigence toujours plus haut. Ses matières sont toujours nobles. Avec une préférence pour la soie sous toutes ses formes (crêpe, mousseline, soie sauvage). "Je fais tout de A à Z", dit-elle. Avec une précision de laborantine. dans son atelier de Steenwerck, on apprend sa façon de procéder. Comment calculer la longueur du bras (de l'acromion jusqu'au poignet) ou du dos (de la 7e cervicale à la taille). Comment se tenir dans cette fameuse seconde peau.